Négocier son salaire et son contrat de travail : Les clés pour obtenir ce que vous méritez

Négocier son salaire et son contrat de travail est une étape importante lorsqu’on recherche un emploi ou lorsqu’on souhaite obtenir une augmentation ou de meilleures conditions de travail. Savoir négocier vous permet de vous affirmer face à un employeur, et ainsi vous valoriser, et convaincre l’employeur de vous embaucher, il vous permet également de mesurer les avantages et les inconvénients d’un poste, savoir vraiment à quoi vous vous engagez.

Les éléments de négociation : côté employeurs.

Lorsqu’il décide de recruter, un employeur a des impératifs précis :

Il cherche une personne :

  • Avec des compétences minimales.
  • Pour une durée précise.
  • Acceptant certaines conditions de travail.
  • Pour un coût plafond.

Son intérêt est, souvent, d’obtenir « le plus possible » pour « le moins cher possible ». Mais recruter et accueillir un nouveau salarié, c’est aussi un investissement pour l’entreprise. Son départ prématuré serait un échec et un coût pour l’entreprise.

Généralement, l’employeur est prêt à une certaine souplesse.

• La personne recrutée a plus de compétences qu’il ne le souhaite au départ: il pourra lui confier plus de responsabilités et donc mieux la payer.

• Si l’activité de l’entreprise est bonne, il pourra s’engager à augmenter le salaire au bout d’un certain temps ou de la période d’essai.

La marge de négociation d’un employeur dépend :

•            Des habitudes de l’entreprise dans sa politique salariale.

•            De la convention collective, des accords signés avec les organisations syndicales.

•            Des perspectives d’évolution de l’activité de l’entreprise, de son état de santé.

•            De l’état du marché de l’emploi pour le poste donné (Marché en tension ou normal)

Il est important de noter que les éléments de négociation peuvent varier en fonction du secteur d’activité, de la taille de l’entreprise et de l’expérience et des compétences de l’employé. Les employeurs peuvent également être disposés à négocier sur d’autres éléments en fonction des besoins et des priorités de l’entreprise.

 Quelques grands principes :

1) Négocier, c’est dialoguer.

Si vous êtes en négociation avec votre futur employeur, c’est qu’il a besoin de vous, et vous avez besoin de l’emploi proposé, discutez donc « d’égal à égal » cherchant l’un et l’autre à vous entendre.

2) Négocier, c’est convaincre.

Vous avez des atouts: vos compétences, vos qualités, votre disponibilité, votre expérience… « Mettez-les dans la balance » pour revendiquer ce qui vous paraît juste.

Maîtriser la question du salaire en entretien de recrutement

C’est l’une des phases les plus difficiles d’un entretien d’embauche. Comment négocie-t-on son salaire, sur quelle base, à quel moment de l’entretien doit-on évoquer le salaire ?

En général, c’est au recruteur de l’aborder, pas au candidat. Cela fait partie des questions classiques posées pour vérifier que le candidat rentre bien dans la fourchette de rémunération qui a été définie.

L’usage veut donc que ce soit le recruteur qui lance le sujet.

Quand ?

Le recruteur peut aborder cette question au premier, deuxième, troisième entretien. Voir plus Il n’y a pas de véritablement de règles établies en la matière.

Mais si vous êtes déjà à votre deuxième ou troisième entretien, c’est certainement signe que votre candidature intéresse l’entreprise. Les entretiens précédents se sont bien déroulés, vous pensez avoir de bonnes chances de pouvoir poursuivre la procédure d’embauche.

Problème : le sujet du salaire n’a pas été évoqué par le recruteur.

En général, votre interlocuteur vous propose souvent de poser des questions sur le poste en fin d’entretien. C’est le moment soit de poser directement la question, soit de conclure ainsi : « Je pense que vous avez répondu à l’essentiel de mes interrogations. Nous n’avons cependant pas parlé de la rémunération.

Dans votre système de recrutement, il est peut-être prévu qu’elle fasse l’objet d’un autre entretien ? »

Sur votre salaire actuel:

Il ne faut surtout pas mentir sur votre salaire actuel car l’employeur peut effectuer un contrôle de références incluant aussi votre dernière rémunération ou plus simplement, vous demander vos BS.

Les niveaux de salaire pratiqués sur le marché pour un poste équivalent :

  • Il faut savoir se situer sur le marché en tenant compte du secteur d’activité, de la localisation géographique, de la fonction, de la taille de l’entreprise
  • Avant toute négociation, renseignez-vous sur les niveaux de salaire pratiqués sur le marché pour un poste équivalent au vôtre ou à celui auquel vous postulez.
  • Le Web est un bon moyen, mais attention aux grilles de salaire un peu trop généralistes !

Il est toujours préférable de négocier une future rémunération en partant de son package actuel, c’est du réel, du concret et c’est beaucoup plus crédible.

Prétentions salariales :

Lorsque vient le moment d’évoquer vos prétentions salariales, préférez une fourchette qui comprendra le montant en dessous duquel vous estimez ne pas vouloir descendre et celui que vous aimeriez atteindre.

Cela offre une marge de manœuvre à l’employeur et laisse la discussion ouverte.

Pour un candidat expérimenté, chaque négociation salariale en entretien d’embauche est pratiquement un cas particulier.

Côté candidat: Vous avez décidé de changer d’employeur et la question du salaire est sans doute une de vos premières motivations.

Avant de débuter cette négociation, vous aurez listé et chiffré, de manière très précise :

Tous les éléments composant votre rémunération actuelle: c’est-à-dire:

• Le salaire fixe (sur 12 ou 13 mois ou plus)

• La part de variable sur objectifs (moyenne de vos trois dernières années)

• L’intéressement (là aussi, c’est une variable)

• La participation aux bénéfices, PEE, Perco, actions de l’entreprise

• Ainsi que tous les autres éléments de votre package:

• Voiture de fonction, PC, télé portable, TR, avantages du CE, mutuelle, etc.

Votre principal objectif de négociation reste une amélioration de vos revenus

Quand on parle rémunération, il faut être précis !

Quand on parle rémunération, il faut être précis ! Brut ou net, peu importe. Mais n’oubliez pas de le préciser à votre interlocuteur ; Si le salaire proposé ne correspond pas tout à fait à vos attentes ?

Avant d’entrer dans le cœur de la négociation, il est toujours utile de rappeler à son interlocuteur les atouts que vous avez pour le poste.

C’est plutôt rassurant de voir qu’un candidat défend bien ses intérêts, surtout s’il postule à un poste de commercial, c’est un bon test présageant de ce qu’il sera capable de faire pour l’entreprise !

A condition bien sûr de négocier dans les règles de l’art, en faisant des propositions pertinentes et en justifiant vos demandes.

Autres éléments à prendre en compte dans une négociation

Dans une négociation d’autres éléments sont à prendre en compte, moins palpables dans un premier temps mais pouvant apporter une réelle plus-value à moyen terme.

  • Comme les perspectives de carrière, l’ambiance au travail, qualité des produits ou service, les valeurs de l’entreprise, stabilité des équipes, la formation interne, les possibilités de mobilité à l’international.
  • Sur ces différents aspects, ne vous contentez pas de promesses, vérifiez la réalité des pratiques en allant chercher des réponses probantes notamment sur les réseaux sociaux.

Avant de signer avec un employeur, on pense à négocier son salaire, ses responsabilités… Mais assez rarement à négocier les conditions de son contrat de travail.

  1. Négociez la durée de votre période d’essai

La période d’essai est systématiquement incluse dans les contrats de travail, bien qu’elle ne soit pas obligatoire. Toutefois, vous avez la possibilité de demander sa réduction, voire sa suppression, en mettant en évidence les risques auxquels elle vous expose. En effet, quel que soit le poste que vous visez, cette période peut durer jusqu’à huit mois (pour un cadre), pendant laquelle l’employeur peut vous licencier sans justification ni indemnités de départ.

Si vous décidez de mettre fin à votre contrat avant la fin de la période d’essai :

Il est préférable de réfléchir attentivement avant de prendre cette décision.

  • Négociez une prime à la signature du contrat

Audacieuse a priori, cette demande est pourtant légitime lorsqu’un cadre quitte une entreprise pour des perspectives plus intéressantes, certes, mais aussi pour un salaire composé d’une part variable plus élevée. Il s’agit donc de négocier en contrepartie un « sign-up bonus » : une prime qui est soit versée à l’embauche, soit garantie au bout de la première année.

Son montant varie en fonction du secteur et du niveau de responsabilité : il peut atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros pour certains profils très recherchés. Mais verser une prime se révèle financièrement plus intéressant pour l’employeur qu’offrir un gros salaire qu’il devra assumer plusieurs années.

  • Exigez la notification écrite d’une augmentation différée

A la place d’une de vos exigences, votre recruteur peut vous proposer une augmentation différée (débloquée au bout de quelques mois). Ne vous contentez pas d’un engagement verbal : d’une part, cette promesse peut être « oubliée » ; d’autre part, il suffirait que votre interlocuteur soit remplacé pour que son successeur refuse d’en entendre parler. Vous devez donc obtenir la consignation de cet engagement sur votre contrat de travail

  • Autres points importants dans le cadre de la négociation de votre contrat de travail

1. La possibilité d’une Clause de non-concurrence : regardez bien les points clefs

2. Une clause de dédit-formation

Le bilan des compétences : Évaluer son parcours professionnel et se projeter vers l’avenir

Tout d’abord, qu’est-ce que la compétence ?

La compétence peut être définie comme la capacité ou l’aptitude à réaliser efficacement une tâche ou une activité particulière. Cela implique la combinaison de connaissances, de compétences techniques, de savoir-faire, de traits de personnalité et d’autres qualités qui permettent à une personne de réussir dans une fonction ou un domaine donné.

Les compétences peuvent être générales, telles que la communication, le leadership et la résolution de problèmes, ou spécifiques à une profession ou à une activité, comme la programmation informatique, la cuisine ou la médecine. Les compétences peuvent être acquises à travers une variété de méthodes, y compris la formation, l’expérience professionnelle, l’enseignement académique et l’apprentissage autodirigé.

Dans le contexte du marché du travail, les employeurs cherchent souvent des candidats qui ont les compétences nécessaires pour accomplir les tâches et les responsabilités associées à un poste donné. Les employés peuvent également chercher à développer de nouvelles compétences ou à renforcer celles qu’ils possèdent déjà afin d’améliorer leurs perspectives de carrière.

Qu’est-ce qu’un bilan de compétences ?

Le bilan des compétences est un outil de gestion de carrière, d’orientation ou de reconversion professionnelle.

C’est l’occasion pour vous de faire le point sur votre parcours, vos acquis et de vous poser des questions, avec l’aide d’un spécialiste, sur la suite de votre carrière.

Il s’agit d’une démarche individuelle qui vise à aider une personne à faire le point sur ses compétences professionnelles et personnelles, ses aptitudes, ses motivations et ses centres d’intérêts.

C’est un processus d’analyse et de réflexion qui permet à la personne de mieux se connaître, d’identifier ses points forts et ses axes d’amélioration, et de définir un projet professionnel ou de formation en cohérence avec ses aspirations et ses potentialités.

Le bilan de compétences peut être réalisé à l’initiative de la personne elle-même, de son employeur ou avec l’aide d’un organisme spécialisé. Il se déroule généralement sur une durée de plusieurs semaines à plusieurs mois, et se compose de différentes étapes : entretiens individuels, tests d’aptitudes et de personnalité, analyse des expériences professionnelles et des compétences acquises, recherche d’informations sur les métiers et les formations, élaboration d’un plan d’action.

Le bilan de compétences peut être un outil précieux pour aider une personne à mieux se connaître, à clarifier ses choix professionnels et à développer ses perspectives d’évolution ou de reconversion.

Peut-on faire son auto-bilan ?

Il est possible de faire un récapitulatif de son parcours en partant de sa formation mais très vite il faudra le regard extérieur des informations complémentaires et confronté le tout au marché du travail. Le conseiller en bilan vous accompagnera pour affiner ce travail avec différents moyens.

Il est recommandé de suivre une méthodologie structurée, en se posant les bonnes questions et en identifiant les éléments clés qui permettent de dresser un portrait réaliste et complet de ses compétences.

Cependant, il est important de noter que l’auto-bilan ne remplace pas un bilan de compétences réalisé avec l’aide d’un conseiller spécialisé. En effet, ce dernier peut apporter une expertise, un regard extérieur et une méthodologie adaptée pour aider la personne à approfondir sa réflexion, à identifier de nouvelles perspectives et à construire un projet professionnel ou de formation solide et cohérent.

Pourquoi faire un bilan de compétences ?

Faire un bilan de compétences peut être très bénéfique pour plusieurs raisons. Voici quelques-unes des raisons pour lesquelles vous pourriez envisager de faire un bilan de compétences :

  1. Prendre du recul : Le bilan de compétences est un processus qui vous permet de prendre du recul par rapport à votre situation professionnelle actuelle et d’évaluer votre parcours jusqu’à présent. Cela peut vous aider à déterminer si vous êtes satisfait de votre travail actuel et si vous voulez continuer à travailler dans le même domaine.
  2. Explorer de nouvelles options : Si vous êtes prêt à changer de carrière ou à explorer de nouvelles options professionnelles, le bilan de compétences peut vous aider à identifier les domaines dans lesquels vous pourriez être le plus compétent et le plus intéressé.
  3. Identifier vos points forts et vos axes d’amélioration : Le bilan de compétences vous permet d’identifier vos points forts et vos faiblesses professionnels. Cela peut vous aider à déterminer les compétences que vous devez améliorer pour atteindre vos objectifs professionnels.
  4. Améliorer votre employabilité : Le bilan de compétences peut vous aider à améliorer votre employabilité en identifiant les compétences que les employeurs recherchent et en développant ces compétences.
  5. Planifier votre carrière : Le bilan de compétences peut vous aider à planifier votre carrière à long terme en déterminant les étapes que vous devez franchir pour atteindre vos objectifs professionnels.

Les différentes étapes du bilan de compétences

Le bilan de compétences est un processus qui permet à une personne de faire le point sur ses compétences, ses aptitudes, ses motivations et ses aspirations professionnelles. Il peut aider une personne à définir un projet professionnel réaliste et réalisable, et à élaborer un plan d’action pour y parvenir. Le bilan de compétences se déroule généralement en plusieurs étapes, qui peuvent varier selon le prestataire de services ou le pays.

Voici cependant les principales étapes du bilan de compétences :

  1. La phase préliminaire : cette étape consiste à expliquer le déroulement du bilan de compétences et à définir les objectifs et les attentes de la personne. C’est également l’occasion de déterminer si le bilan de compétences est adapté aux besoins de la personne.
  2. L’investigation : cette étape vise à identifier les compétences, les aptitudes, les centres d’intérêt et les motivations de la personne. Elle peut inclure des tests de personnalité, des entretiens individuels, des questionnaires, des mises en situation professionnelle, etc.
  3. L’analyse des résultats : cette étape permet de synthétiser les informations recueillies lors de la phase d’investigation. Elle peut aider la personne à prendre conscience de ses compétences, de ses points forts et de ses axes d’amélioration.
  4. La conclusion : cette étape consiste à restituer les résultats de l’analyse et à aider la personne à formuler un projet professionnel réaliste et réalisable. Elle peut également inclure des recommandations pour l’élaboration d’un plan d’action.
  5. La phase de suivi : cette étape permet d’accompagner la personne dans la mise en œuvre de son plan d’action et de suivre son évolution professionnelle. Elle peut inclure des séances de coaching, des formations, des conseils, etc.

Quelle est la durée d’un bilan de compétences ?

La durée d’un bilan de compétences peut varier en fonction des besoins et des objectifs de chaque individu, ainsi que des modalités proposées par l’organisme ou le prestataire qui le réalise. En général, un bilan de compétences dure entre 20 et 30 heures, réparties sur plusieurs séances.

Ces séances peuvent être organisées sur une période relativement courte (par exemple, sur quelques semaines), ou bien s’étaler sur plusieurs mois, selon les contraintes et les disponibilités de la personne qui souhaite réaliser son bilan de compétences.

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MIND MAPPING : De l’idée à l’action en visuel

C’est quoi le Mind Mapping ?

Le Mind Mapping est une représentation graphique hiérarchique et temporaire des idées, des informations ou connaissances, d’un point de vue technique, c’est une méthode de prise de note à l’aide de mots clés et d’images clés sous forme arborescente. Elle se compose d’un centre avec des branches et des sous-branches.

Historique : C’est dans les années 70 que Tony Buzan modélise et rend populaire le Mind Mapping

Les représentations graphiques ont permis de transmettre de la connaissance et de l’émotion bien antérieurement à notre système d’écriture.

Parmi les exemples les plus connus, nous pouvons citer Léonard da Vinci et Albert Einstein qui ont fait de la visualisation un véritable outil pour formaliser leurs savoirs mais aussi pour découvrir de nouvelles connaissances.

Le mot Mind Mapping vient de l’anglais et sa traduction littérale est cartographie mentale.

Il a été aussi traduit par cartographie heuristique (origine grecque) qui renvoie à la discipline qui s’intéresse à la manière dont nous construisons la connaissance.

Qui pratique le Mind Mapping ?

Le Mind Mapping est une technique de visualisation de l’information qui peut être utilisée par toute personne souhaitant organiser, structurer et mémoriser des idées ou des informations de manière efficace.

Cette technique est utilisée par des professionnels dans différents domaines, tels que les chefs d’entreprise, les enseignants, les étudiants, les consultants, les managers, les artistes, les écrivains, les formateurs, les psychologues, les coachs, et bien d’autres encore.

Le Mind Mapping est particulièrement utile pour les personnes qui doivent travailler avec de grandes quantités d’informations, des projets complexes ou des problèmes difficiles à résoudre. Cette technique peut également aider les personnes à améliorer leur créativité, leur prise de décision, leur communication et leur mémoire.

En résumé, toute personne qui souhaite améliorer sa capacité à organiser, structurer et mémoriser des idées ou des informations peut bénéficier de l’utilisation du Mind Mapping.

Les 5 éléments du Mind Mapping

Les méthodes et outils visuels, auxquels appartient le Mind Mappingn reposent sur l’utilisation plus ou moins poussée des 5 éléments suivants :

Structure – Mot – Forme – Couleur – Espace

Plus une information comporte d’éléments pour la caractériser, plus cette information sera facile à repérer et à mémoriser à long terme !

Pourquoi est-ce efficace ?

Le Mind Mapping nous pousse à mobiliser certaines de nos ressources sous-utilisées pour des raisons de formatage éducatif. Ce sont celles-ci souvent qui nous manquent pour résoudre des problèmes nouveaux, clarifier des situations complexes ou mieux apprendre au quotidien.

Il s’agit des ressources gérées par notre cerveau droit : l’imagination, la créativité, la synthèse, la vision globale, l’analogie, la spatialisation de l’information.

Mais le Mind Mapping mobilise également nos capacités gérées par l’hémisphère gauche : le langage, la logique, l’analyse, la vision détaillée.

Le Mind Mapping est un des rares outils qui sollicitent de manière combinée les ressources de nos deux hémisphères.

Conseils techniques :

Papier : Utilisez plutôt un format A4, disposition paysage, vierge.

Structure : Elle est centrée, rayonnante, aérée.

Rédaction : Choisissez des mots clés (pas de phrase), des mots/branche (mot=longueur branche), sans les incliner à plus de 45° maximum.

Images : Recherchez les codes, symboles, icônes, relief, photos les plus significatives.

Couleurs : Sélectionnez les pour le plaisir, pour donner une unité de sens (codes), pour repérer des différences ou des similitudes, etc.

Le matériel :

Bloc-notes de feuilles blanches

Stylos feutres fins, cratons de couleurs..

Conseils méthodologiques pour démarrer

Je n’arrive pas à choisir les branches principales.

Clarifiez l’objectif principal. Vous avez deux objectifs principaux ? Faites deux cartes et vous serez surpris par le bénéfice obtenu.

Je n’arrive pas à commencer !

Victime du syndrome de la page blanche ! Dessinez une carte vierge avec des branches et des sous-branches vides.

Et vous verrez ce qui se passe..le cerveau a horreur du vide !

Je n’ai pas assez de place !

Ecrivez sur les branches et pas au bout des branches. Et surtout, faites l’effort de traduire vos idées par le mot le plus significatif au lieu de faire une phrase.

Si on peut faire une carte au logiciel comme à la main, la souplesse offerte par le logiciel sur le plan de la réorganisation en temps réel nous ouvre une nouvelle manière de faire du Mind Mapping.

1er temps : Balancer toutes vos idées en vrac dans la carte.

2e temps : Organisez les idées par catégories et sous catégories.

3e temps : Laissez murir un peu si besoin est, puis enrichissez la carte er réorganisez-la encore.

4e temps : Mettez un peu de couleur et choisissez des icônes pour donner de l’impact à la carte.

Mind mapping : Stimulateur de créativité

Le mind mapping peut être un outil très efficace pour stimuler la créativité, il peut faciliter la génération d’idées nouvelles et la visualisation des relations entre les concepts.

Voici quelques façons dont le mind mapping peut aider à stimuler la créativité :

  1. Encourager la pensée divergente : Le mind mapping peut aider à élargir la réflexion en encourageant la pensée divergente, c’est-à-dire en générant de nombreuses idées différentes à partir d’un concept central.
  2. Faciliter l’association d’idées : Les mind maps peuvent aider à créer des associations d’idées entre des concepts apparemment différents, en reliant des idées qui ne semblaient pas liées auparavant.
  3. Stimuler l’imagination : Le mind mapping peut aider à stimuler l’imagination en encourageant la libre association d’idées et en permettant aux utilisateurs d’explorer des concepts de manière non linéaire.
  4. Favoriser la visualisation : Les mind maps peuvent aider à visualiser les idées et les concepts de manière claire et concise, ce qui peut faciliter la compréhension et la mémorisation de l’information.

En utilisant le mind mapping de manière créative, les utilisateurs peuvent explorer de nouvelles idées, trouver des solutions à des problèmes complexes, développer leur pensée critique et élargir leur réflexion.

Mind mapping et catégorisation d’idées

Le Mind Mapping est un outil très efficace pour catégoriser des idées, des concepts et des informations. En utilisant une représentation graphique, il permet de visualiser les relations entre différentes idées et d’organiser des informations de manière claire et cohérente.

Voici comment le mind mapping peut être utilisé pour catégoriser des idées :

  1. Commencez par écrire le thème ou le sujet central de votre mind map au centre de la page. Cela peut être un mot, une phrase ou une image qui résume le thème que vous souhaitez explorer.
  2. Ensuite, ajoutez des branches principales à partir du thème central pour représenter les principales catégories d’idées que vous souhaitez explorer. Ces branches peuvent être des mots clés, des phrases ou des images.
  3. Ensuite, ajoutez des sous-branches pour chaque catégorie d’idées afin de représenter les idées spécifiques que vous souhaitez explorer dans chaque catégorie.
  4. Vous pouvez continuer à ajouter des branches et des sous-branches pour représenter des idées plus spécifiques ou des sous-catégories d’idées.
  5. Utilisez des couleurs, des icônes ou des symboles pour différencier les différentes catégories ou sous-catégories d’idées et les rendre plus visuellement attrayantes.

En utilisant le mind mapping pour catégoriser des idées, vous pouvez organiser des informations complexes de manière claire et logique, et visualiser les relations entre différentes idées. Cela peut vous aider à mieux comprendre un sujet, à générer de nouvelles idées et à organiser vos pensées de manière plus efficace.

Les 10 compétences clés à acquérir

Réussir sa vie professionnelle est une ambition légitime qui se construit et se gère comme un véritable projet avec des actes posées, des situations subites ou provoquées, des comportements réfléchis ou spontanés.

Quels sont donc les compétences clés à acquérir pour réussir sa vie professionnelle ?

Certaines compétences sont très utiles mais difficile à acquérir, voici une petite liste des  10 Top compétences qui méritent votre temps, et votre engagement.

  1. Gérer son temps

Le temps est très précieux, et avec l’utilisation intense de l’internet, et l’attachement aux écrans, la gestion du temps est devenue très difficile. Pour réussir sa carrière et être efficace dans son travail, la gestion du temps est la première compétence clé à acquérir, il faut apprendre à gérer son temps, et planifier chaque tâche au préalable.

  1. Être empathique

Pouvoir ressentir ce que l’autre ressent, et se mettre à sa place est une compétence. L’empathie se définit comme la capacité de ressentir ce que les autres ressentent. Elle transforme un bon employé en une personne vraiment agréable. Au sein d’une équipe, la personne empathique est capable de motiver tout le monde à aller toujours plus loin. Elle conduit les employés à aller au-delà de leur propre apathie, à évoluer parce qu’ils ont d’autres objectifs qu’un simple salaire.

  1. Bien dormir

Scientifiquement, le corps humain a besoin d’un certain nombre d’heures de sommeil, pour pouvoir être productif dans la journée, il faut veiller à trouver le bon rythme de sommeil. Bien dormir, c’est respecter et prendre soin de son système immunitaire, mais aussi, c’est être productif et en bonne humeur dans son travail, et donc il s’agit d’une compétence clé à acquérir et s’y investir.

  1. Avoir des dialogues intérieurs positifs

Mener toujours des discussions positifs avec vous-même, booster vous-même votre motivation, la confiance en soi est une compétence clé vous permettant d’évoluer dans votre carrière et vous permettant également d’attirer l’attention du recruteur.  

Essayez toujours de garder une bonne relation  avec vous-même, le changement et l’évolution commence de l’intérieur.

  1. Être persévérant

La persévérance assure le succès, dans n’importe quel tache, essayez d’être persévérant.

Larousse définit la persévérance comme : « une qualité de quelqu’un qui persévère dans ce qu’il a entrepris : Faire preuve de persévérance dans son travail ». Mais, il ne s’agit pas uniquement d’une simple qualité, c’est une compétence qui s’acquiert, et au fur et à mesure, vous permettra d’évoluer, d’avancer et de marquer la différence.

  1. Savoir demander de l’aide

Demander de l’aide n’a jamais été honteux, on ne peut pas se connaitre dans tous les métiers et les domaines. Savoir reconnaître quand on a besoin d’aide est étonnamment difficile à apprendre et à mettre en application car personne ne veut être perçu comme faible ou incompétent.

Apprenez à demander de l’aide auprès des autres membres de votre équipe, cela ne fait pas de vous moins compétent, mais c’est une manière de faire reconnaitre l’intelligence et l’expertise de ses collègues.

Et là, il s’agit d’une compétence difficile à acquérir mais très utile dans la vie professionnelle.

  1. Savoir quand garder son silence 

Savoir quand parler et quand garder le silence est une compétence clé, dans le cadre professionnel, il y’a beaucoup de situation ou garder ses opinions pour soi et la meilleure option. Se taire quand on est agacé est l’une des meilleures compétences à acquérir et, bien sûr, l’une des plus difficiles. « On ne rattrape jamais une parole … »

  1. Être à l’écoute

Le sens de l’écoute est la compétence clé qui manque dans la majorité des milieux professionnels, il faut apprendre à être réceptif et attentif aux messages des autres, et de son environnement. Le sens de l’écoute améliore non seulement votre cadre de travail mais permet d’entretenir de bonnes relations avec l’entourage.

  1. Se mêler de ses affaires

« Qui se mêle des affaires d’autrui s’embarque dans le conflit »

Mettre son nez dans le travail des autres n’est en aucun cas utile, et vous fait perdre du temps et de l’énergie.

« Vous n’avez aucun droit de donner votre opinion sur un sujet qui ne vous concerne pas, même si vous êtes la seule personne à avoir raison. »

  1. Maitriser ses pensées

L’orientation des pensées est une compétence clé à avoir, il faut apprendre à superviser ses pensées pour faire et réussir ce que vous voulez.

La motivation ou la discipline ? Qu’est ce qu’il faut pour réaliser vos objectifs ?

La fin de l’année est le moment idéal pour faire le bilan de ces cinq secteurs de vie, s’interroger sur ce qui a été fait, et ce qui doit être fait. La fixation d’objectif est une étape très importante dans le processus de planification pour satisfaire vos cinq domaines de vie : professionnel, matériel et financier, santé et loisir, social et intime.  

Mais est-ce que vous arrivez réellement à dresser un bilan sur ces secteurs de vie et vous interrogez déjà si vous êtes en survie, maintien ou en développement pour atteindre les objectifs que vous vous fixez ?  

Tout d’abord, il faut comprendre la différence entre les objectifs que vous fixez et ceux que vous accomplissez, un objectif fixé est un objectif écrit, imaginé ou souhaité, par contre un objectif accompli est une réalisation et un accomplissement.  Lorsqu’on fixe un objectif, la motivation devient un moteur de succès et de réussite de celui-là, certains objectifs sont fixés mais non accompli, est ce que c’est dû au manque de motivation ou bien au manque de la discipline. Nous vous proposons dans cet article, quatre étapes à suivre pour pouvoir réaliser vos objectifs.

Étape 1 : Comprendre vos motivations 

La première étape, c’est la compréhension de votre motivation, lorsque vous comprenez votre motivation, cela vous aidera à identifier les points de blocages. Mais avant de comprendre la motivation, il faut se demander sur quelles sont les déclencheurs de motivations ?

Pour identifier les déclencheurs de motivation, il est important de répondre aux questions suivantes :

  • Pourquoi un objectif est-il important pour vous?
  •  Quelle est votre motivation pour fixer l’objectif en premier lieu?
  •   Si vous avez atteint votre objectif avec succès, qu’est-ce qui l’a rendu possible?
  • Si vous n’avez pas atteint votre objectif, qu’est-ce qui vous a arrêté?
  • Quelle est la conséquence d’accomplir votre objectif ou de ne pas l’atteindre?

Les réponses à ces questions vous fourniront certaines des principales raisons pour lesquelles vous avez réussi ou non à atteindre votre objectif. Ces déclencheurs de motivation vous aideront à comprendre votre motivation, prenez une feuille et notez toutes vos réponses et suivez le reste des étapes.

Étape 2 : Être motivé, puis rester motivé

Maintenant, vous savez bien que vous êtes motivé, vous savez bien ce qui a déclenché votre motivation. Pour des objectifs à long terme, tels que l’amélioration de votre routine de conditionnement physique ou la perte de poids, même si beaucoup de gens sont motivés pour commencer et sont vraiment très motivés au début, ils ont du mal à maintenir leur motivation.  La première leçon, c’est éviter la phrase « Je pense que je vais commencer lundi », nous savons tous que le lundi, ne viendra jamais. Si vous n’avez pas la raison pour commencer immédiatement, vous ne pourrez jamais commencé.   Vous devez avoir une vision de vous et de votre objectif, visualisez vos objectifs !  Donnons l’exemple de vouloir arrêter de fumer, si vous dites simplement que vous voulez arrêter de fumer, ce n’est pas un facteur de motivation suffisamment puissant pour que vous deveniez non-fumeur. Ce qui a tendance à être plus puissant, c’est si vous avez une image claire dans votre esprit. Regardons cela dans et loin des termes.  La visualisation vous permet de vous projeter dans l’avenir, et de booster votre motivation.

Étape 3 : Adopter un comportement, insérez-le dans un rituel 

La troisième étape, et qui représente la clé de succès, c’est le fait d’adopter le comportement et l’insérer dans votre rituel, si vous souhaitez adopter un nouveau comportement, le moyen le plus simple de le faire est de l’insérer dans une procédure déjà en cours. Lorsque vous insérez un nouveau comportement dans votre rituel, cela vous facilitera la tâche et l’atteinte d’objectifs devient de plus en plus réalisable. Lorsque la tâche devient réalisable, l’évolution s’installe et on commence à obtenir un résultat, et là, il s’agit d’un excellent moyen de se motiver.

C’est dans cette étape là où s’installe la discipline, lorsqu’une tâche est insérée dans votre rituel, elle devient une habitude. Apprenez à découper vos objectifs en tâches, et insérez-les dans votre vie quotidienne. Soyez sur que votre objectif sera réalisé !

Étape 4 : Se re-motiver

Il faut toujours récapituler et se rappeler de la raison pour laquelle l’objectif est si important pour vous, rappelez-vous toujours pourquoi vous faites ce que vous faites, demandez-vous toujours quel objectif visez-vous à atteindre ou quel problème souhaitez-vous résoudre ?

Et n’oubliez toujours pas le rôle de la visualisation, visualisez-vous et imaginez ! Si vous pouvez voir votre objectif et vous arrivez à voir votre problème résolu, sachez que vous êtes en sérénité et sur le bon chemin, et l’atteinte d’objectif devient de plus en plus proche.

Pour se re-motiver, il faut apprendre aussi à éviter les conséquences négatives, éloignez-vous des personnes et des ondes négatives. Ayez une pensée positive, et croyez en vous et en vos objectifs ! Relevez les défis et ne dites jamais qu’il est impossible d’accomplir quelque chose, toute chose est réalisable.